Emile Ouosso parle d’environnement et tourisme en République du Congo

La République du Congo est située de part et d’autre du centre du globe terrestre. Si elle est reconnue pour la valeur inestimable des richesses de son sous-sol, elle l’est aussi pour sa riche culture et ses sites touristiques. Cependant, nul ne saurait parler de tourisme sans mentionner l’environnement. Environnement et tourisme en République du Congo : Le passionné de tourisme Emile Ouosso nous en parle.

Le Congo et ses sites touristiques

Le Congo-Brazzaville s’étend sur une superficie de 342 000 kilomètres carrés, avec une population de plus de 5 millions d’habitants. Ce pays fait partie des moins densément peuplés, alors que la majorité de la population se concentre dans les villes de Pointe-Noire et de Brazzaville. En dehors de ces deux villes au sein desquelles sont construits des monuments à fort potentiel historique, la République du Congo peut compter sur :

  • sa flore ;
  • sa faune sauvage exceptionnelle ;
  • ses paysages paradisiaques et spectaculaires ;
  • sa biosphère encore toute naturelle et de qualité.

En effet, 13 % du territoire congolais est classé « aire protégée ».

Emile Ouosso signale qu’on y retrouve 5 parcs nationaux et 10 réserves naturelles. Le tourisme au Congo, c’est également des infrastructures hôtelières de plus en plus respectueuses des normes internationales. Il faut mentionner également la culture culinaire très diversifiée, les restaurants et les agences de voyages de mieux en mieux ouvertes au monde.

Emile Ouosso parle de l’impact du tourisme sur l’environnement au Congo

Si aujourd’hui le tourisme représente environ 10 % du Produit Intérieur Brut Mondial, il demeure très intimement lié à l’environnement. Le tourisme peut d’une part perturber l’écosystème d’un pays. D’autre part, Emile Ouosso dit qu’il pourrait être un facteur d’attractivité et de contribution à la préservation du patrimoine culturel.

Au Congo, l’impact de l’environnement sur le tourisme est plutôt positif. Le statut d' »aire protégée » des parcs en est l’un des parfaits exemples. Les touristes qui viennent visiter ces endroits sont tous soumis au respect de certaines règles environnementales. Ils n’ont entre autres pas le droit de jeter des ordures n’importe où, ou de donner à manger à certains animaux. Les randonnées et les circuits se font à des heures contrôlées et tout est mis en œuvre pour que l’espace ne soit pas souillé par les diverses activités de l’Homme.

Chacune de ces actions crée alors un cercle vertueux, étant donné qu’aucun touriste n’a jamais cherché à visiter une contrée ou un espace pollué. En engrangeant donc plus de moyens dans le secteur touristique, les autorités congolaises encouragent la protection de l’environnement et favorisent l’augmentation du nombre de visiteurs.

Les défis à relever

Même si le tourisme congolais se porte plutôt bien, les défis à relever sont encore nombreux. Le premier bien évidemment, concerne le montant des ressources allouées au secteur touristique. Il faut que l’État dote ce portefeuille d’un peu plus de francs qu’il n’avait l’habitude de le faire. Un deuxième défi concerne celui du marketing autour du secteur. De la publicité doit être faite pour attirer plus de visiteurs et mieux faire connaître la destination. Il faudra également diversifier la palette des offres disponibles.

Selon Emile Ouosso, peu de Congolais s’intéressent au tourisme dans leur pays. Voilà un troisième défi que se doivent de relever les autorités. En matière d’enjeux, il faudra qu’elles pensent mieux au tourisme de luxe et à une meilleure protection de l’écosystème touristique. Enfin, il est important que des actions continuent d’être engagées dans le cadre de l’obtention d’un environnement totalement sain et propice au tourisme de masse.